« Coût de dette, balayette ! »

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« Coût de dette, balayette! » est un néologisme, une association de mot empruntée à la banlieue et à la finance. Une rencontre du 3e type le temps d’une exposition.

Vernissage le 2 juin à partir de 18h

Dans le cadre de la saison d’Utopia de Lille 3000

« Coût de dette, balayette! » est un néologisme, une association de mot empruntée à la banlieue et à la finance. Une rencontre du 3e type le temps d’une exposition.
Expression utilisée pour dire qu’on se débarrasse de quelque chose ou quelqu’un d’indésirable de façon expéditive, et à la fois, terme employé pour nommer le taux de rentabilité exigé par les créanciers d’une entreprise pour refinancer son passif. 

À l’heure du changement climatique et des enjeux environnementaux, Nøne Futbol Clubs’intéressera aux liens qui unissent l’homme aux vivants. Plutôt que de perpétuer la conception anthropocentriste du monde, il proposera sa vision d’artiste qui interroge la hiérarchie entre les hommes et la nature, entre les hommes eux-mêmes et les révoltes qu’elles engendrent. L’exposition présentera des utopies sculpturales liées à la nature, y faisant écho et jouant du mimétisme. La matière comme point de départ et comme sujet principal. 

None Futbol Club est capable de mobiliser autant de complices que nécessaire pour réaliser leurs œuvres et leurs performances. On pourrait à première vue l’intégrer dans le mouvement déjà ancien des «Nouveaux Réalistes». Mais dans une deuxième approche, on qualifiera son travail comme une pratique parodique d’un ensemble de sujets issus de la culture populaire. Leurs performances, sculptures et installations affirment un esprit rebelle usant principalement de l’humour. None Futbol Club est parfaitement intégré dans son époque et génération. La nature est pour lui chose essentielle, mais comme le disait Gertrude Stein qu’elle aimait l’art lorsqu’il était une chose simple, mais elle doit être simple par le biais d’une complication. C’est cet aphorisme que pratique None futbol club. Par exemple dans Ouvrage no144 : Hot wheels, 2011 « Platane brulé ». Ceux sont de beaux objets d’un noir profond issus de beaux arbres certainement abattus du fait de leur âge ou d’une maladie. Où est la complication ? Un pneu établit le lien entre le sol et le véhicule contenant les passagers. Avec les pneus d’arbres brûlés, on peut remplacer le caoutchouc issu de produits pétroliers et pratiquer leur jeu préféré l’inversion. Maintenant que vont-ils nous inventer ? Nous le verrons dans la prochaine exposition. 

Expositions non-exhaustives de None Futbol Club

2020 : Rise&Fall, Centre d’art Bastille, Grenoble
2019 : Collectionner au XXIe siècle, Collection Lambert, Avignon
2019 : Pourquoi faire ; pourquoi faire, Été 78, Brussels
2019 : Persona Grata ?, MAC VAL, Vitry-sur-Seine
2019 : Bird’s Thoughts, Centre d’art Interface, Dijon
2018 : Statens Voerksteder for Kunst, Copenhagen
2018 : The Concept Space, London

 

Également au Musée d’art modern de Paris, le Palais de Tokyo, la Galerie Alain Gutharc et aux Beaux-Arts de Paris…